Crypto Arm de la Société Générale reçoit une licence Crypto de l'AMF française
- L'AMF a enregistré plus de 80 entreprises de cryptographie, mais SC Forge a été le premier à recevoir une licence complète.
- Les lois françaises obligent les fournisseurs de services de cryptographie à s'enregistrer auprès de l'AMF avant de proposer leurs services.
- Les régulateurs français ont récemment révélé que la branche française de Binance faisait l'objet d'enquêtes pour avoir éventuellement enfreint les lois locales.
Forge, une division de la Société Générale, la troisième banque de France, est devenue la première organisation en France à être agréée en tant que fournisseur d'actifs numériques. L'entreprise reçu le plus haut niveau d'approbation réglementaire disponible en France et peut désormais conserver des actifs numériques, les vendre et les échanger les uns contre les autres.
L'Autorité des marchés financiers (AMF), l'organisme de régulation français, dispose actuellement d'un système à deux niveaux pour réglementer les crypto-monnaies. L’AMF exige que les sociétés de cryptographie s’inscrivent au préalable auprès d’elle avant de proposer leurs services.
Cependant, les fournisseurs de services sont soumis à un processus de demande rigoureux pour obtenir une licence complète. Plus de 80 sociétés de cryptographie sont inscrit auprès de l'AMF, mais aucun n'a réussi à obtenir une licence complète jusqu'à SC Forge.
Réagissant à l'actualité d'aujourd'hui, Jean-Marc Stenger, PDG de SG Forge, a déclaré dans un communiqué :
Avec l'approbation de la licence DASP, Société Générale-Forge confirme son rôle de pionnier dans l'écosystème des crypto-actifs. Cette étape nous permettra de continuer à accompagner nos clients institutionnels souhaitant bénéficier de services sur les actifs numériques répondant aux plus hauts standards de conformité et de sécurité bancaire.
Il est intéressant de noter que la Société Générale a maintenu une présence active dans l’espace des crypto-monnaies, en émettant des jetons de sécurité et des obligations en euros sur les blockchains Tezos et Ethereum, ainsi qu’en promouvant les prêts Dai stablecoin en échange de jetons obligataires.
Dans le même temps, la France s'efforce d'aligner ses règles nationales sur les politiques à l'échelle de l'UE introduites par l'approbation du projet de loi sur le marché des actifs cryptographiques (MiCA). MiCA est la première politique globale au monde en matière de crypto-monnaie, offrant une clarté indispensable aux fournisseurs de services de crypto-monnaie.





