La cellule de renseignement financier sud-coréen sévit contre les échanges étrangers non enregistrés
- La Corée du Sud possède l'un des marchés de la cryptographie les plus actifs d'Asie.
- Les activités de cryptographie ont explosé en Asie depuis 2020.
La Financial Intelligence Unit (FIU) de Corée du Sud est sur le point d'interdire les opérations d'échanges cryptographiques non enregistrés. En conséquence, environ 16 bourses étrangères pourraient voir leurs activités stoppées dans les prochains jours. Dans un remarquer a-t-elle partagé, la CRF a déclaré que ces fournisseurs d'actifs virtuels opéraient dans la région sans l'autorisation et les enregistrements nécessaires.
Parmi les principaux échanges de la liste de la CRF figurent Phemex, KuCoin et Poloniex. Ces bourses et 13 autres auraient participé à des transactions commerciales ciblant le marché coréen. En outre, certaines de ces plateformes auraient mené des campagnes directes destinées aux utilisateurs coréens, tandis que d'autres proposent des paiements par carte de crédit pour les transactions cryptographiques.
La Cellule de renseignement financier aurait pris des mesures contre ces entreprises non autorisées en informant les autorités compétentes de leurs pays d'opération respectifs de leur violation des obligations d'enregistrement.
Les organisations non enregistrées risquent une éventuelle interdiction d'opérer en Corée du Sud, une peine de cinq ans de prison et une amende de près de $37 000. En outre, la CRF s'est plainte auprès de la Commission coréenne des communications pour restreindre l'accès local aux sites Web des bourses non enregistrées. Ainsi, les utilisateurs coréens ne pourront pas accéder aux plateformes en question.
La Corée du Sud et la réglementation cryptographique
Les autorités sud-coréennes se sont efforcées d'enregistrer les plates-formes cryptographiques locales et étrangères dans le but d'accroître la sécurité et la confiance. Le mois dernier, la Commission des services financiers du pays a donné aux entreprises liées à la cryptographie jusqu'au 24 septembre pour enregistrer leurs opérations auprès des autorités nécessaires. Les entreprises qui ne se conforment pas s'exposeront à d'éventuelles poursuites et à d'autres mesures punitives.
Les législateurs sud-coréens se joignent à leurs collègues américains et européens pour reconnaître que l'industrie de la cryptographie est devenue une partie du monde et nécessite des réglementations et contrôler. La Commission des services financiers du pays estime que des règles sont nécessaires pour gérer les risques liés au commerce des actifs numériques.
Selon le président du FSC, Kim Joo-Hyun,
On s'attend à ce que les actifs virtuels accélèrent l'innovation financière, mais on craint également qu'ils ne présentent des risques pour la protection des investisseurs et la stabilité du marché. La FSC participera activement à la législation afin que le marché des actifs virtuels puisse se développer de manière responsable sur la base de la confiance des investisseurs.
Les activités de cryptographie ont augmenté en Corée du Sud depuis la pandémie. Selon la Korea Financial Intelligence Unit, sur les 51 millions d'habitants de la Corée du Sud, environ 5,6 millions participent à son marché des actifs numériques, qui valait plus de 55 000 milliards de wons coréens (US$42 milliards) en 2021.