Les banques centrales sont invitées à s'unifier sur les monnaies numériques

• Les banques centrales du monde entier s'intéressent de plus en plus au concept de monnaies numériques.

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L'industrie de la blockchain a capté l'attention de plusieurs organisations mondiales, telles que la Banque des règlements internationaux, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Ces organismes ont récemment appelé les banques centrales à prendre en compte l'interopérabilité à un stade précoce du développement des monnaies numériques des banques centrales (CBDC).

Les monnaies numériques de la Banque centrale sont des jetons numériques émis par une banque centrale et imitant les crypto-monnaies. Ils sont souvent liés à la valeur de la monnaie fiduciaire utilisée dans ce pays.

Les CBDC sont développées par de nombreux pays, et certains les ont même intégrées au système financier. De nombreux pays étudient maintenant comment passer à la monnaie numérique. L'objectif fondamental des CBDC est d'offrir la sécurité financière, la confidentialité, la transférabilité, la simplicité et l'accessibilité aux entreprises et aux consommateurs. Les CBDC peuvent également minimiser le coût des transactions transfrontalières, réduire les dépenses de maintenance d'un système financier compliqué et offrir des options plus abordables aux personnes qui transfèrent désormais de l'argent par d'autres moyens.

Dans un récent rapport, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le comité sur les paiements et les infrastructures de marché de la Banque des règlements internationaux (BRI) et le pôle d'innovation de la BRI ont examiné trois options d'interopérabilité transfrontalière qui traitent de problèmes tels que le manque de transparence, des coûts élevés, des vitesses lentes et une accessibilité restreinte.

Les paiements transfrontaliers ont fait l'objet d'un énorme débat parmi ces organisations au cours des dernières années. En 2020, un rapport du Comité des paiements et des infrastructures de marché a répertorié 19 améliorations potentielles aux paiements transfrontaliers, qui ont servi de base à ce nouveau rapport.

Le rapport a en outre examiné trois stratégies d'interopérabilité, notant qu'il serait plus simple pour les PSP de fonctionner sur plusieurs plates-formes s'il y avait compatibilité ou si des normes uniformes étaient adoptées. Les parties au système pourraient développer des accords, des connexions techniques, des normes et des composants opérationnels grâce à l'interconnexion pour effectuer des transactions entre les systèmes. Plusieurs modèles pourraient être utilisés pour réaliser l'interconnexion. Enfin, plusieurs CBDC pourraient être hébergées par une seule infrastructure technologique.

Avec le taux de croissance mondial des CBDC, une collaboration internationale est nécessaire, ce qui aiderait à résoudre les problèmes de paiement transfrontalier. Les CBDC manquent d'uniformité et de nombreux facteurs, tels que la conception, font encore l'objet de débats. Le rapport recommandait de maximiser les chances de coordination tant qu'elles existent encore puisque la recherche progresse rapidement. La coordination des éléments de conception peut aider les CBDC à éviter les dangers inattendus et à améliorer les initiatives standard de connaissance du client/lutte contre le blanchiment d'argent. 

De nombreuses banques centrales mènent des recherches et exécutent des programmes pilotes pour voir si une CBDC pourrait fonctionner dans leur économie. Neuf nations et territoires avaient établi des CBDC en mars 2022. Les Bahamas, Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Sainte-Lucie, Saint-Kitts et Nevis, Monserrat, la Grenade et le Nigéria font partie des pays qui ont lancé leur propre CBDC.

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