L'AMF aligne les politiques locales avec MiCA

  • L'AMF est le régulateur financier de la France et oblige les sociétés de cryptographie à demander une licence.
  • Les sociétés de cryptographie seront tenues de séparer les actifs de l'entreprise et des clients dans le cadre des nouvelles politiques.
  • Plusieurs sociétés de cryptographie choisissent d'opérer dans les pays de l'UE grâce à l'introduction de MiCA.

Le régulateur financier français, l'Autorité des marchés financiers (AMF), a annoncé une modification des procédures d'enregistrement en France pour les entreprises de crypto-monnaie afin de se conformer aux nouvelles règles de l'Union européenne pour l'industrie.

L'UE a récemment approuvé le règlement Markets in Crypto Assets (MiCA) pour les actifs numériques, et les fournisseurs de services numériques désireux d'opérer au sein de l'Union européenne se familiarisent avec le nouveau cadre réglementaire. Avant l'approbation du MiCA. La France a sa propre politique d'enregistrement des sociétés de cryptographie. Toutefois, l'AMF a apporté les ajustements nécessaires pour se conformer à la MiCA.

Les exigences d'enregistrement modifiées pour les plates-formes de crypto-monnaie, telles que décrites dans un nouvel article 721-1-2 du règlement général de l'AMF, couvriront des domaines tels que les procédures de traitement des conflits d'intérêts, davantage de spécifications de divulgation, la séparation des actifs du client et de la plate-forme et une interdiction sur l'utilisation des avoirs des clients sans leur autorisation.

Les règles d'enregistrement "renforcées" devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2024 et les "nouveaux acteurs" qui souhaitent proposer des services réglementés devraient s'y conformer, selon l'AMF. L'AMF a ajouté que les prestataires de services qui s'inscriraient avant janvier se verraient accorder une "clause de grand-père" et seraient régis par le cadre simple précédent.

L'AMF a écrit :

Pour rappel, les DASP ayant obtenu un enregistrement simple avant le 1er janvier 2024 bénéficient d'une clause « grand-père » et restent soumises au cadre applicable avant cette date.

Comme mentionné précédemment, la France dispose déjà d'un vaste système de licences. L'Assemblée nationale française a approuvé des exigences de licence plus restrictives pour les nouveaux échanges de crypto-monnaie en février. La loi exige que les échanges cryptographiques opérant en France respectent des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d'argent (AML). Ces échanges seraient également tenus de divulguer certaines informations aux régulateurs et de renforcer les mesures de protection des clients.

Plusieurs sociétés de cryptographie ont exprimé leur intention d'installer leur siège européen en France en raison du soutien du pays aux politiques de cryptographie et de transparence. Pendant ce temps, la clarté réglementaire fait défaut sur le marché américain de la cryptographie.

Les régulateurs américains ont montré des émotions mitigées à propos de l'industrie et sont loin de publier une politique globale. En conséquence, beaucoup pensent que les pays européens seront une destination plus compétitive pour les entreprises de cryptographie grâce à MiCA et à d'autres initiatives.

Le Parlement européen a approuvé Mica, la première politique complète pour les crypto-monnaies, en avril 2023. La MiCA serait mise en œuvre à trois niveaux en 2024 et 2025. Bien qu'il y ait eu quelques critiques positives du nouveau cadre, certains utilisateurs de crypto ont exprimé des inquiétudes concernant certains aspects de la réglementation. MiCA exige que les stablecoins privés comme Tether USDT soient soumis à une limite de transaction de 200 millions d'euros ($219 millions).

Laurent Woriji Vérifié

Lawrence a couvert des histoires passionnantes dans sa carrière de journaliste, il trouve les histoires liées à la blockchain très intrigantes. Il croit que Web3 va changer le monde et veut que tout le monde en fasse partie.

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